Durant quarante ans, Sœur Marguerite a brodé les monogrammes des trousseaux de jeunes filles de la région sierroise. C’est à la demande de la Mère supérieure qu’elle entreprend, parallèlement à ses ouvrages à l’aiguille, la réalisation d’un évangéliaire pour le monastère. Dix ans de travail, à raison de deux heures par jour, prises sur le temps de repos. « Pendant la belle saison, je montais au clocher pour avoir plus de lumière ». Là-haut, dans la solitude, elle écrit sur papier parchemin, à la ronde, les Évangiles des dimanches et des fêtes liturgiques, illustrés d’une lettrine et d’une marge enluminée.
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