Veillez donc ! La Parole de Dieu, éclairée par une lampe, une veilleuse, entretient le souvenir de ses promesses et avive l’attente de sa venue. Ou, plutôt, de ses venues : venues discrètes au quotidien, venue décisive pour chacun à l’heure de sa mort, venue dans la gloire au dernier jour du monde.
Dans les marges, triangles et losanges se font face : ils rappellent ces hommes, ces femmes, qui se côtoient dans la vie et dont certains seront pris, et d’autres laissés… Des trous lancent un avertissement : cela arrivera à l’improviste, comme un voleur qui entre en perçant le mur de la maison !


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.