L’histoire de la communauté et la sève qui la nourrit depuis sa fondation font d’elle un rameau du grand arbre que forme la famille cistercienne. Mais un rameau particulier puisqu’il a changé de place sur l’arbre ! En d’autres termes, la communauté de Géronde, issue d’une congrégation cistercienne autonome, presque entièrement anéantie par la Révolution française, a demandé et obtenu, en 2008, son incorporation dans l’Ordre cistercien de la Stricte Observance.
Ce choix s’inscrit dans la continuité d’une longue histoire.
Enracinées dans la tradition cistercienne
Nos premières soeurs sont arrivées à Géronde le 2 mai 1935. Elles venaient du Monastère des Bernardines de Collombey, dans le Bas-Valais. Celui-ci doit son existence à l’une des nombreuses réformes qui appartiennent à la texture de l’histoire cistercienne. « Cîteaux, en effet, fut toujours réformé car toujours déformé ! Ce qui rejoint d’ailleurs ce qui est dit de l’Eglise « semper reformanda », toujours à réformer. Cette formule un peu osée oriente vers ce que fut l’esprit de Cîteaux à ses origines… Cîteaux est, par sa naissance même, une réforme, une radicale mise à jour, un retour à la forme première, en réaction contre des apports qui déforment la manière de vivre et, donc, en fin de compte, déforment le cœur du moine. Cîteaux a survécu parce que, à chaque époque difficile de son histoire, des hommes et des femmes se sont levés pour réagir contre les dérives qui menaçant la vérité, l’authenticité de l’entreprise cistercienne.
Louyse de Ballon est l’une de ces femmes courageuses et résolues. Elle naît en 1591 à Vanchy, localité située alors dans le duché de Savoie et qui se trouve aujourd’hui dans le département de l’Ain. A l’âge de sept ans, elle est placée à l’abbaye cistercienne Sainte-Catherine du Semnoz, près d’Annecy. En 1607, elle y fait profession et vit un temps d’approfondissement spirituel sur lequel elle reviendra souvent. A Sainte-Catherine, comme en d’autres abbaye cisterciennes, l’on déplore l’absence de vie commune, les entrées et les sorties faciles des moniales et des séculiers, la recherche, la coquetterie, voire le luxe dans les vêtements et le mobilier. Celles qui désirent mener une vie monastique authentique réagissent soit, à partir d’un élan intérieur, soit à partir d’une incitation venant de l’extérieur, ces deux motivations étant parfois liées et interdépendantes.
C’est ce qui se passe à Sainte-Catherine. « En 1608, Dom Nicolas II Boucherat, abbé de Cîteaux, donne à François de Sales, évêque du diocèse, la commission de réformer l’abbaye, sous la juridiction de l’abbé de Tamié, père immédiat. Cinq religieuses reprennent l’habit cistercien, s’adonnent à l’oraison mentale et au silence. En 1622, devant les résistances du reste de la communauté, elles s’installent à Rumilly, en Haute-Savoie, avec l’autorisation de l’abbé de Tamié. Louyse de Ballon est élue supérieure de la communauté[4]» François de Sales meurt à la fin de l’année, au moment où le petit groupe cherche encore sa voie.
De grandes options sont prises : mise en commun des biens, solitude et silence, simplicité de vie, travail. Dans la ferveur des commencements, les sœurs rivalisent d’austérités. Ce régime ruine les santés et la plus zélée d’entre elles se retrouve dans un tel état de délabrement mental qu’elle perturbe toute la communauté. Louyse de Ballon opte alors pour un régime moins rigoureux. Par là, elle veut éviter les dispenses qui ouvrent la porte aux singularités et ruinent l’observance. A ses yeux, un train de vie plus commun, favorise la simplicité et à l’humilité.
La communauté se place sous l’autorité de la Règle de saint Benoît et se réfère souvent à Saint Bernard et à l’exemple des premiers cisterciens. Cette référence n’est pas de pure forme car les écrits de Louyse de Ballon la révèlent imprégnée par la doctrine de Bernard de Clairvaux. Par la suite, on verra le patrimoine architectural des Bernardines et les livres qu’elles éditent – constitutions, coutumier, cérémonial – valoriser les grands thèmes de l’iconographie bernardine. Leur livre des « Offices propres des saints de l’Ordre de Cîteaux » qui sont nombreux dans leur calendrier liturgique, accorde une large place aux sermons de saint Bernard.
Mais la communauté, qui est née avec l’accord des supérieurs cisterciens, va rapidement au devant d’une rupture juridique avec l’Ordre de Cîteaux. En effet, en 1624, un seuil est franchi : « l’évêque de Grenoble, Pierre Scarron, autorise l’établissement d’un monastère à la condition expresse que les religieuses renoncent à la juridiction de l’abbé de Cîteaux. En 1628, une bulle d’Urbain VIII approuve ce changement et les religieuses se dotent de constitutions. Publiées en 1631, elles sont approuvées en 1634 et subissent quelques changements en 1636 et 1637. Les textes constitutifs sont réédités en 1648[5].
Cette réforme monastique a fait l’objet d’appréciations diverses, parfois même opposées, certaines allant jusqu’à lui dénier toute identité cistercienne. Mais l’examen des mouvements de réforme conduit à des jugements plus nuancés et fait apparaître une constante qui joue un rôle décisif pour assurer la permanence d’une identité. Elle est formulée avec clarté dans l’article déjà cité ; il discerne dans ces mouvements « un élément invariant qui se veut une fidélité à l’époque fondatrice de Cîteaux et un élément innovant qui se veut une adaptation et une actualisation qui tiennent compte des réalités vécues au moment même de cette réforme. Ainsi, il est incontestable que l’abbé de Rancé se situe bien au siècle de Louis XIV dont il reflète certains traits de mentalité. Typiques en ce sens sont les écrits et les constitutions de la mère Louyse Ballon. Les études du Père Edmond Mikkers, O.C.S.O. ont bien montré à la fois ce souci de fidélité aux origines cisterciennes et ce souci d’adaptation à son temps[6]».
Dans son analyse, le Père Edmond Mikkers qui considère Louyse de Ballon comme une « remarquable réformatrice[7]» passe en revue les aspects les plus caractéristiques de son œuvre. Il évalue la portée de la rupture du lien juridique avec l’Ordre de Cîteaux. « Il faut signaler, écrit-il, que, depuis longtemps, l’efficacité du gouvernement central de l’Ordre laissait grandement à désirer malgré les mérites de plusieurs abbés de Cîteaux (…) L’histoire de Cîteaux nous apprend que la situation juridique d’un monastère n’est pas le critère décisif pour juger de sa fidélité à l’esprit cistercien. Dès le XIIe siècle, il y eut des moniales qui menaient la vie cistercienne et étaient considérées comme de vraies cisterciennes sans être soumises pour autant à la juridiction de l’Ordre[8]».
Puis les éléments innovants par rapport à la tradition sont relevés: « elle atténua la rigueur d’observances telles que le jeûne, l’abstinence et les veilles et elle renforça l’exigence intérieure d’humilité, d’obéissance, de prière, de mort à soi-même… Elle remplaça le bréviaire monastique par le bréviaire romain mais ce fut, semble-t-il, en raison de la difficulté qu’elle avait à se procurer des bréviaires monastiques[9]».
Mais, sous ces adaptations, l’élément invariant, la fidélité à l’époque fondatrice de Cîteaux, est reconnu. « Le but visé par sa réforme n’était autre que celui des fondateurs de Cîteaux : retrouver la pauvreté réelle, la vraie solitude et la séparation effective du monde qui permettent de mener une vie de prière entièrement consacrée à la contemplation de Dieu. L’interprétation qu’elle donne de la simplicité ne fait qu’accentuer et approfondir le désir de simplicité et d’authenticité caractéristique des fondateurs de Cîteaux (…) La fidélité à Cîteaux apparaît encore dans son attachement à la sainte Humanité du Christ, voie la plus sûre pour parvenir à l’amour du Verbe Incarné qui est Verbe-Dieu, comme dirait saint Bernard. (…) On pourrait relever encore sa doctrine sur l’amour fraternel[10]».
Dans le même sens, un autre admirateur de Louyse de Ballon écrit, à propos de son enseignement sur la lutte contre les passions : « Ce sera une œuvre de vérité, mais par les voies de l’humilité et du dépouillement radical. C’est ici que Louyse de Ballon s’avère vraiment bernardine, disciple de saint Bernard, en situant ce combat moral sur le chemin de l’Evangile et de la Croix du Christ[11]».
Le même auteur relève également, entre autres manifestations de simplicité, « le souci de la vie commune au sens de vie en commun et de vie tout ordinaire » ainsi que le « rejet des singularités ». il déclare « qu’une comparaison de la réforme de la Mère de Ballon avec celle de la Mère Angélique Arnauld ou avec les réformes bénédictines du XVIIème siècle aboutirait sans doute à remarquer que ce principe de simplicité préserva les religieuses de saint Bernard des tendances et des pratiques incompatibles avec la vie monastique. Elle échappe à ce que Bremond a appelé l’invasion mystique, un peu comme les cisterciens du XIIe siècle échappèrent aux manifestations de mysticisme du XIIIe, par le même souci de simplicité[12]».
La réforme entreprise par Louyse de Ballon comptera jusqu’à 32 monastères, presque tous situés dans le sud-est de la France actuelle. Une communauté est fondée en Valais en 1629 déjà ; établie d’abord à Saint-Maurice, elle se transfère ensuite à Monthey, puis à Collombey, en 1647. Pour des raisons qui n’ont jamais été éclaircies, « chaque maison reste indépendante, le lien étant assuré par la référence à la règle et aux constitutions, par des échanges épistolaires et par diverses formes d’assistance spirituelle et matérielle[13]».
Au moment de la Révolution, tous les monastères sont supprimés sauf celui de Collombey. A l’initiative de la dernière professe de Seyssel, une communauté renaît à Belley, dans l’Ain, en 1806. Elle s’éteint en 1947, après avoir tenté en vain de faire revivre Rumilly, d’abord en 1883, puis de 1933 à 1936, cette fois avec l’aide de Collombey.
Un patient retour aux sources
En 1936, la communauté qui s’enracine à Géronde voit arriver, en renfort, une sœur d’abord envoyée à Rumilly pour une tentative de refondation du premier monastère des Bernardines. Celle-ci est encouragée et soutenue par le Père Alexis Presse, abbé de Tamié jusqu’à l’automne 1936, qui va alors se rapprocher alors de Géronde. Ses compétences et ses aspirations sont connues : « il s’intéressait aux origines de Cîteaux et ses études seront précieuses pour l’Ordre… il rêve de faire revenir son Ordre aux pratiques des origines en balayant tout ce qui s’est ajouté par la suite, surtout depuis Rancé et Lestrange[14]». Ce qui le conduit à prendre, en franc-tireur, les initiatives que l’on sait, lui permet, de devenir, à Géronde, un guide providentiel pour celles qui implantent la vie monastique en milieu rural, dans la pauvreté et au prix d’un rude labeur. Ce qu’elles ont à vivre les met en accord avec l’esprit du premier Cîteaux présenté d’une manière neuve par Dom Alexis. Par des conférences, des retraites et une correspondance suivie, il va marquer profondément la communauté et, en même temps, lui faire prendre conscience de sa situation marginale par rapport aux grands ordres cisterciens.
Dès le milieu du XXème siècle, la question d’un rattachement à l’un d’eux se pose et la communauté sort de l’isolement dû à son histoire et à sa situation géographique. Des liens sont d’abord noués avec Hauterive, et avec Tamié et certains moines apportent une aide bienvenue sous forme de conférences, de retraites, d’accompagnement spirituel. Puis, deux moines cisterciens, l’un de Tamié et l’autre d’Acey, peuvent remplir la fonction d’aumônier à Géronde. En même temps, l’éventail des sessions et retraites cisterciennes s’élargit. À partir de 1970, la prieure participe, en tant qu’invitée, aux réunions régionales des abbés et abbesses de l’O.C.S.O. qui ouvre aussi aux Bernardines diverses sessions de formation. Ces contacts avivent la conscience des bienfaits qui résultent de l’appartenance à un réseau de communautés.
Dans le contexte de la réforme liturgique qui suit le concile Vatican II, Géronde adopte l’office monastique qui avait été remplacé au XVIIe siècle par le bréviaire romain. La lectio divina retrouve une place plus importante dans l’horaire quotidien. La connaissance des textes fondateurs et des auteurs cisterciens est favorisée par leur publication ainsi que par les études et les recherches dont ils font l’objet. Celles-ci tendent à valoriser ce qui a été défini plus haut comme élément invariant, le patrimoine du XIIème siècle, par rapport aux éléments innovants ajoutés par les diverses réformes. Il apparaît de plus en plus « qu’il ne s’agit pas pour les héritiers actuels de Cîteaux d’engranger de façon cumulative toute cette suite de réformes…. Les éléments innovants deviennent vite caducs ; il ne faut pas s’y cramponner et c’est sur ce point que la réforme suivante devra elle-même innover. Il n’y a pas à canoniser toutes les péripéties d’une histoire complexe sous prétexte de fidélité[15]».
L’incorporation dans l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance
A Géronde, l’abandon des éléments de son patrimoine devenus caducs s’est étalé sur plusieurs décennies et, pour certaines soeurs, plus rien ne s’oppose à l’entrée dans l’O.C.S.O. Elle leur semble en accord avec les convictions qui animaient Louyse de Ballon. Mais il importe de ne pas précipiter une décision qui pourrait diviser la communauté. Celle-ci souhaite aussi se prononcer sur des données claires et attend que les Constitutions de l’O.C.S.O. dont elle suit l’élaboration, soient approuvées par le Saint-Siège, ce qui a lieu en 1990.
La question reste en veilleuse jusqu’à ce que la célébration du neuvième centenaire de Cîteaux, en 1998, stimule la réflexion de la communauté sur ses racines et sur son identité. Puis, dans la lumière du Jubilé de l’an 2000, le chapitre conventuel donne son accord à la mise en route d’un processus de rapprochement avec l’O.C.S.O. sans en préciser d’avance le terme. La volonté de cheminer avec la communauté de Collombey s’affirme par une rencontre des prieures et de leurs conseils qui fixent un premier objectif : demander à un Père abbé de l’O.C.S.O. de faire deux visites régulières consécutives dans chacun des monastères. Les prieures rencontrent ensuite Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion, qui, en vertu du droit, a la charge de veiller sur les communautés, et il encourage ce cheminement[16]. Il délègue Dom Jean-Marc Thevenet, abbé de Tamié devenu ensuite abbé d’Acey, pour faire la visite régulière. Mère Danièle Levrard, conseillère de Dom Bernardo Olivera, alors abbé général, l’accompagne pour deux autres visites à Géronde, en mars 2004 et en janvier 2007. Celles-ci révèlent que la communauté désire être incorporée dans l’O.C.S.O. et qu’elle ne saurait envisager un retour en arrière. En même temps, il apparaît que Collombey a pris de la distance par rapport au projet commun. C’est donc avec le regret d’être seule à accomplir cette démarche, que la communauté décide, à l’unanimité, d’adresser à Dom Bernardo Olivera sa demande officielle d’incorporation. Envoyée en mai 2007, celle-ci est inscrite à l’ordre du jour du chapitre général de 2008. Mère Marie-Claire Pauchard, abbesse de La Fille-Dieu, et Mère Monica Della Volpe, abbesse de Valserena, sont alors chargées d’établir un rapport. Au terme de leur visite à Géronde, elles constatent que le choix de la communauté se présente comme un fruit mûr. Dom Bernardo invite donc Mère Miryam Monique Frossard, prieure, à présenter la demande aux abbés et abbesses rassemblés à Assise. Elle le fait le 18 septembre et, le lendemain, le chapitre général des abbesses accepte l’incorporation de Géronde dans l’Ordre, avec le rang de prieuré majeur. Un mois, plus tard, le 18 octobre, la communauté d’Acey adopte Géronde comme maison fille et son père abbé, Dom Jean-Marc, en devient ainsi le père immédiat. Dom Eamon Fitzgerald, abbé général, signe l’acte d’incorporation le 14 novembre 2008. Le 4 décembre suivant, Dom Jean-Marc et six moines d’Acey viennent célébrer l’événement à Géronde par une Eucharistie qui inscrit cette alliance dans l’unique Alliance entre Dieu et les hommes.
Un chemin de vie mieux balisé s’ouvre maintenant devant les moniales et elles peuvent le parcourir reliées à toutes les communautés qui, de par le monde, vivent du même appel et de la même grâce. Géronde n’échappe pas, pour autant, aux difficultés que connaissent aujourd’hui la plupart des monastères et cette situation pousse la communauté à approfondir l’acte de foi exprimé par sa devise, Amicta sole, revêtue du soleil, à se croire, envers et contre tout, enveloppée par l’Amour de Dieu dont « rien ne peut nous séparer [17]».
[1] Dom Hervé BRIAND,ocso, Spiritualité cistercienne, dans Liens cisterciens, 9, p. 26.
[2] La localité appartenait au Duché de Savoie ; aujourd’hui elle se trouve dans le département de l’Ain.
[3] Alain GUERRIER, Quatre itinéraires de réforme en France au XVIIe siècle, dans Bernadette BARRIERE, Marie-Elisabeth HENNEAU, (sous la dir. de) Cîteaux et les femmes, Rencontres à Royaumont, Paris, Editions Créaphis, 2001, p. 272.
[4] Alain GUERRIER, Bernardines dans Guide pour l’histoire des ordres et des congrégations religieuses en France, XVIe – XXe siècles, sous la direction de Daniel-Odon HUREL, Turnhout, Brepols, 2001, p. 86.
[5] Alain GUERRIER, Bernardines
[6] Dom Hervé BRIAND,ocso, art. cité, Liens cisterciens, 7, p. 30.
[7] E. MIKKERS, ocso, Dictionnaire de Spiritualité, t. XIII, art. Robert de Molesmes/Cisterciens, col. 799.
[8] E. MIKKERS, ocso, Introduction aux Ecrits spirituels de Louyse de Ballon, (Paris, 1700) Géronde 1979, p. XXVIII.
[9] id. p. XXVIII-XIX.
[10]. ibid. p XXIX et XXX.
[11] Charles DUMONT, ocso, La simplicité chez la Mère Louise de Ballon, Collectanea Cisterciensia, 1979, 1, p. 76.
[12] id., p. 88.
[13] A. GUERRIER, Bernardines, p. 87.
[14] dans L’affaire Dom Alexis Presse, dans: L’Ordre Cistercien de la Stricte Observance au vingtième siècle, vol. I De 1892 à la conclusion du Concile Vatican II, Rome 2008. p. 199.
[15] Dom Hervé BRIAND, O.C.S.O., Spiritualité cistercienne, dans Liens cisterciens, 7, p. 30-31.
[16] Rencontre du 16 août 2000 à l’évêché de Sion et lettre de Mgr Brunner, datée du 13 octobre suivant.
[17] Cf. Ap 12, 1 et Rm 8, 39.